gpascale
A petits pas vers les anges...
as-tu demandé à la chenille
ce qu'elle savait de tes erreurs ?
de tes pas incertains, de tes victoire ?
as-tu vu l'éclat incroyable
dans l'aile de la libellule
quand elle frôle les pétales
de la rose encore endormie ?
as-tu observé les petits poings serrés
de l'enfant qui s'endort
un sourire d'ange sur son visage de soie
lorsque les fées lui parlent doucement ?
oublie ta vie d'adulte
qui a perdu sa douce insouciance
et sa capacité de rêver encore un peu
ton droit à la vie se perd un peu
à chaque jour qui passe
à petit pas vers les anges…
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Stuttgart
au loin des cloches qui sonnent
tout est tranquille
jusqu’au vent qui s’est accroché aux branches
des arbres en fleurs.
Stuttgart fait-elle chanter les mêmes oiseaux ?
je caresse du bout des doigts
la brise qui ira jusqu’à tes yeux
écoute-moi te murmurer
les phrases que j’ai cousues pour toi,
à Stuttgart mes nuages vont arriver
et je les ai chargés de lumières.
Maman prend son bain
c’est sa fête aujourd’hui
et la mienne aussi puisqu’elle est là
et qu’elle apaise de sa douceur
les maux de ton absence.
odeur de café, de dimanche matin
odeurs de mon enfance,
quelle odeur à Stuttgart ce matin ?
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Je suis
je suis
sable léger et dune mouvante
pluie d’été et averse folle
enfant apeurée et tigresse rugissante
couteau qui blesse et baume qui apaise
fleur qui éclot et tornade qui déboise
je suis
table accueillante et lit défait
flamme qui éclaire et voile qui tamise
sourire innocent et morsure cruelle
je suis
larmes, éclat de rire, amour et crainte
foule endiablée et désert de solitude
je suis femme.
Patrick
cette nuit-là
tu as traversé les miroirs
de chaque côté de mes yeux
pour venir me parler,
sans mots, sans bruit.
les souvenirs de notre enfance
ont jailli comme une source,
les rires nous ont étourdis
comme nous l'étions lorsque, enfants,
nous nous faisions peur, assis dans le noir,
à raconter des histoires de fantômes.
à présent tu n'es plus là,
assis près de moi sur les marches de l'escalier.
le destin t'a arraché à nous
pour te conduire sur une autre voie,
mais je sais que tu veilles sur moi,
tu viens me le murmurer parfois.
ton souffle m'a guidée vers ma route
et je prie que tu deviennes à jamais
mon gardien, mon ange et ma lumière.
je prie que soit paisible et doux
ton repos dans l'éternité…
Le vieil homme
le vieil homme me prit la main
en la serrant il me dit :
si tu sais que tu ne sais pas
alors tu peux t’élever
ton âme est sans fin
ton esprit est un enfant fragile
ta sagesse est un miroir
dont nul ne peut connaître le fond
mais elle est ton image profonde
et tu la regardes souvent du bout des yeux
puis il s’en alla vers l’horizon
les yeux chargés de brume
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Définition toute simple et toute feutrée. j'écris moi aussi des textes. Je t'invite à un partage. Corine.